Le clavier :
Parmi les différentes séries de claviers Corsair, seule la série K5x dispose de dômes en caoutchouc contrairement aux autres claviers équipés de commutateurs mécaniques.
Le K55 RGB Pro et le K55 RGB Pro XT sont des évolutions du K55 RGB. Le design demeure identique à quelques petits détails esthétiques près.
En fait, Corsair a surtout mis à jour le rétroéclairage de son clavier. Tandis que le K55 RGB dispose de trois zones d’éclairage RGB, la version Pro passe sur 5 zones et la version XT sur un éclairage sur chacune des touches.
Le clavier arbore une couleur noire.
Il mesure 481 mm de long sur 167 mm de large (sans le repose-poignet) pour une hauteur de 36 mm (pieds repliés).
Son poids est de 940 g, toujours sans le repose-poignet.
A titre de comparaison, un K70 MK2 LP mesure 438 mm de long sur 168 mm de large.

La typographie reste identique aux autres claviers Kxx de la marque bien que sur le K55 RGB Pro XT, elle se positionne au centre de chaque touche. Cet aspect est lié au fait que la LED est placée plus au centre de l’interrupteur que la LED d’un commutateur mécanique positionnée sur le bord supérieur.
Les légendes sont gravées au laser sur le revêtement noir afin de révéler l’aspect translucide de la structure interne du capuchon.
Cet aspect translucide permet la diffusion du rétroéclairage RGB de chacune des touches.
Ces dernières demeurent en ABS.

A l’instar du K60 RGB Pro LP, la barre espace ne revêt plus la texture en grains de riz que l’on avait sur les autres claviers de la marque, elle reste lisse comme les autres touches du clavier.

A l’opposé du K95 ou du K100 en matière de tarif, le K55 dispose aussi d’un jeu de 6 touches supplémentaires dédiées à la programmation de Macro.

Une autre tendance pour Corsair est de signer discrètement ses périphériques en apposant leur nom précédé du symbole “//”, tout comme nous avons pu le voir sur les derniers produits de la marque.

Point de plaque en aluminium, le carénage est entièrement en plastique doté d’une surface présentant un léger grain.
Toutefois, Corsair joue sur les textures et met en place sur la partie supérieure du clavier une bande de 25 mm présentant un aspect brillant.

Les touches viennent se refléter sur cette surface lisse…

Tout comme Xray qui ne se lasse pas de s’admirer…
Nul doute que cela retiendra aussi facilement la trace de nos doigts et attirera certainement la poussière.
La lingette microfibre devra être à portée de main.

Au centre de ce bandeau prend place le logo Corsair, toutes voiles déployées.

Nous avons ensuite une série de trois boutons de forme ronde.
De gauche à droite :
- Bouton M permet de mémoriser des Macros sur les touches G.
- Bouton “Eclairage” permet de moduler l’intensité lumineuse des LED sur 5 niveaux ou de désactiver le rétroéclairage.
- Bouton “Verrouillage” permet de verrouiller l’accès à la touche Windows (utile pendant les sessions de jeu).

Suivent une série de quatre petites LED (blanches).
Elles notifient respectivement le verrouillage actif de la touche Windows, le verrouillage numérique, le verrouillage majuscule et l’arrêt défilement.
La LED de verrouillage de la touche Windows intervient aussi dans le processus d’enregistrement à la volée d’une Macro sur l’une des touches G que nous détaillons ci-dessous.

En l’absence du logiciel iCUE, nous accédons au mode “Hardware” du clavier et nous pouvons enregistrer jusqu’à 6 Macros dans la mémoire interne du clavier, une Macro par touche G.
Pour cela, nous maintenons la touche M appuyée jusqu’à ce que la LED se mette à pulser (clignotement lent).
On sélectionne les touches correspondant à la Macro que l’on désire mémoriser, la LED se met à clignoter normalement.
On peut sélectionner jusqu’à 50 touches sur l’ensemble des 6 enregistrements.
On appuie sur la touche M, la LED clignote rapidement jusqu’à ce que l’on appuie sur l’une des touches G sur laquelle nous voulons enregistrer la Macro.
On peut maintenir la touche M appuyée pendant cette séquence afin d’annuler le processus d’enregistrement.

A l’extrémité du bandeau brillant, nous avons les trois touches dédiées à la gestion du volume sonore.

Le K55 RGB Pro XT dispose aussi de ses propres touches dédiées au multimédia.
Elles prennent place juste au-dessus du clavier numérique.

Le carénage entoure les groupes de touches tout en laissant une petite marge à travers laquelle nous distinguons une structure blanche translucide. Cette structure optimise la diffusion de la lumière colorée provenant des LED positionnées sous le dôme en caoutchouc de chaque interrupteur.

La base du clavier.

Au centre, nous avons une étiquette regroupant différentes informations comme le nom du clavier et le numéro de série.

A proximité des points d’ancrage du repose-poignet, nous avons deux patins en caoutchouc.

Alors que ces derniers sont de forme oblongue, les patins en caoutchouc du bord opposé se présentent sous une forme ronde.
Ils sont placés à proximité des pieds escamotables du K55 RGB Pro XT.
Ces pieds permettant de relever le bord supérieur du clavier de 8° (tel gravé sur la structure en plastique).

Ils se déploient vers l’arrière du clavier.
Leur structure est assez fine, comparée aux pieds d’un K60. Par ailleurs, nous constatons l’absence d’une composante en caoutchouc à leur extrémité qui garantirait ainsi la tenue du clavier sur le bureau avec ses pieds relevés.

Le K55 RGB Pro XT mesure 36 mm de hauteur en prenant en compte le profil des touches placées sur le bord supérieur du clavier.

Une fois les pieds escamotables déployés, ces derniers relèvent le clavier d’une douzaine de millimètres.

Alors que les principales touches du clavier adoptent un profil légèrement incurvé optimisant la frappe (profil OEM), les touches G font bande à part, demeurant à plat.
Une manière de les distinguer des autres touches.

Point de port USB traversant sur ce modèle, le bord arrière ne dispose que de la sortie du câble.
Une sortie qui se positionne au centre du clavier.
Son émergence est protégée par un embout plastique garantissant sa tenue dans le temps.

Le cordon mesure 1.8 m et se passe d’une quelconque gaine tressée.

Le câble aboutit à une prise USB.
Corsair préconise de connecter cette prise à un port USB 3.0 (USB 3.2 Gen 1) afin de garantir l’alimentation des différentes LED.
Sur le manchon de la prise est gravé le dessin d’un clavier permettant d’identifier du premier coup d’œil l’origine de la prise lors de son branchement à l’arrière du PC.

Le logo Corsair est gravé sur l’autre face du manchon.

La plaque blanche translucide, qui recouvre la membrane, remonte sous la forme d’une petite cheminée carrée au niveau de chaque touche.
Un aspect qui garantit la protection IP42 du K55 RGB Pro XT lui permettant de résister à la poussière ainsi qu’aux éclaboussures.
On distingue au sein de chaque cheminée le dôme en caoutchouc de chaque interrupteur.

Les grands capuchons comme la barre espace sont aidés dans leur mouvement par une tige métallique.

La face interne des capuchons reprend bien sûr la forme carrée des différentes cheminées reparties sur toute la surface de la plaque blanche.

Lorsque l’on appuie sur une touche du K55, celle-ci enfonce un dôme en caoutchouc faisant partie de la membrane posée sur le dessus de circuits imprimés. Ces circuits connectés enregistrent une pression de touche.
Lorsque la touche est relâchée, le dôme en caoutchouc pousse le capuchon vers le haut désengageant le contact avec le circuit.
Ce système est moins onéreux que des switchs mécaniques, il est aussi plus silencieux que ces derniers.
Il a aussi ses inconvénients. L’enregistrement de la pression de la touche nécessite que la touche soit complètement enfoncée.
De plus, la rétroaction n’est pas accompagnée d’un ressort comme sur les commutateurs mécaniques et dépend de la qualité du dôme en caoutchouc, elle est alors moins rapide.

Nous mettons en place le repose-poignet et nous passons le K55 RGB Pro XT dans son mode “Logiciel” en exécutant iCUE que l’on détaille dans la rubrique suivante.

