Éclairage et logiciel :
Le IronClad de Designed by GG propose un design minimaliste, mais c’est un véritable clavier gaming qui propose toutes les fonctions. Il est bien évidemment équipé d’un éclairage ARGB entièrement piloté par un logiciel propriétaire. Pour récupérer la dernière version, il suffit d’aller sur la page de téléchargement des Drivers IronClad V3. L’installation est simple.

On peut alors assez facilement régler l’éclairage du clavier. Il y a 18 effets préprogrammés, mais vous pouvez également personnaliser ça à votre sauce. Un système de profil permet d’enregistrer vos configurations. Et un système de raccourcis sur le clavier permet de facilement modifier l’éclairage sans forcément repasser par le logiciel.

Et le résultat est vraiment à la hauteur. Sur notre exemplaire nous avons un keyset OEM en PBT double shot qui laisse parfaitement passer les effets d’éclairage. La police est très lisible.

Les effets sont vraiment très fluides et bien maitrisés. La colorimétrie est homogène et le blanc est relativement bien géré.

Mais le logiciel ne permet pas que de gérer l’éclairage du clavier. Il est en effet possible également d’attribuer des actions à toutes les touches. L’interface pourra paraitre un peu “rustique” à certains, mais c’est plutôt intuitif et surtout cela fonctionne parfaitement.

Et enfin, qui dit clavier gaming, dit forcément macro. Et là encore c’est simple, mais efficace. Il suffit d’enregistrer une séquence et on pourra facilement l’attribuer à une touche pour la lancer et la répéter.

Une dernière fenêtre permet de modifier plusieurs paramètres du clavier. Cette fenêtre propose également de modifier le délai de debounce. Ce délai est le temps durant lequel le clavier ignore les rebonds parasites des lamelles de cuivre après une activation forte. Ce système a pour objectif d’éviter les doubles activations accidentelles qui proviennent du fonctionnement même des switchs mécaniques. Ce réglage peut donc vous permettre de continuer à utiliser plus longtemps un switch vieillissant qui pourrait présenter un délai de rebond plus important. Il est réglable sur le IronClad entre 5 et 20 ms et par défaut il est sur 15 ms.
Et pour terminer, on trouve la classique fréquence USB. Par défaut elle est placée sur 1000Hz et vous ne devriez pas à modifier ce paramètre sauf peut être si vous avez une ancienne machine.

Chaque fois que l’on modifie un paramètre, l’éclairage du clavier scintille légèrement pour valider le choix. Il est également possible d’exporter les profiles du logiciel et les les importer ensuite. Enfin, il faut noter que le logiciel de l’IronClad est particulièrement léger en ressources.
Le clavier retient en mémoire le dernier profil. Vous pouvez donc régler l’éclairage, les macros, et partir “travailler” avec votre clavier. Vous n’aurez pas besoin de systématiquement installer le logiciel.
Cependant, ce clavier ne propose pas qu’un seul driver. En effet le Ironclad V3 comme tous les claviers de la marque possède un firmware propriétaire, mais aussi une compatibilité avec le firmware Open Source QMK / VIA. Et forcément la marque propose le driver Open Source dans le package. Un gage de durabilité, mais aussi un réel avantage pour les bidouilleurs qui veulent plus de flexibilité. Ce driver garantit également une compatibilité avec les Mac et Linux. Pour cette étape il faut télécharger le package sur la page des installateurs QMK pour le IronClad V3.

L’installation est tout aussi simple. Il suffit d’utiliser l’utilitaire qui va flasher le firmware sur le clavier. Ensuite dans votre navigateur internet il suffit de vous rendre sur la page https://usevia.app/#/. La démarche est expliquée dans le fichier texte du pack driver, mais aussi dans le manuel en ligne du IronClad V3.

Après quelques manipulations et autorisations, on arrive sur une interface qui permet de régler la plupart des paramètres du clavier IronClad V3.

Il est d’ailleurs également possible de modifier les actions attribuées à la molette de volume. Et si vous voulez revenir au firmware de base, rien de plus simple. Une fois que vous êtes sous QMK, vous devez mettre le clavier en mode bootloader en faisant Fn + Echap. Vous cliquez ensuite sur le fichier IronClad V3 Firmware Origine.exe présent dans le package. Un clic sur le bouton bleu et vous allez flasher à nouveau le clavier avec le firmware d’origine.

Et si vraiment, vous faites une mauvaise manipulation, vous avez juste à enlever la barre d’espace, en dessous, vous trouverez un bouton caché, accessible avec un cure dent. En faisant glisser le bouton sur la position droite, elle court-circuite le pin BOOT avec le GROUND. Ensuite, en débranchant et en rebranchant votre clavier, il se mettra en mode bootloader et vous pourrez réinstaller le firmware d’origine.

Speedware :
Le développeur de la marque est plutôt actif et propose régulièrement des versions alternatives du Firmware. C’est le cas de la version Speedware qui désactive tout bonnement l’éclairage RGB, pour rediriger toute la puissance du contrôleur sur la vitesse. Cette version permet d’atteindre une fréquence de 6200 Hz sur le scan de la matrice.
Ce firmware comme tous les autres se trouve dans le package logiciel que vous pourrez trouver au niveau du manuel en ligne du IronClad V3.