Le fauteuil :
Nous voilà avec notre fauteuil Legend complètement monté.
Tandis que les autres coloris de cette nouvelle gamme confèrent un style plutôt sobre au Legend, notre version “Black/White/Red” ajoute une petite touche de fun sans tomber dans l’extravagance.
Nous avouons apprécier les zones rouges correspondant à la face interne des renforts latéraux notamment avec cet effet matelassé.

Il ne reste plus qu’à disposer les coussins.
Mais, est-il vraiment nécessaire de les installer ?

Une petite animation sur 360° pour apprécier notre Legend sous tous ses angles.

Franchement, on le trouve nettement plus stylé sans ses accessoires.

La spécificité propre au Legend est sans conteste cet appui-tête bien plus épais que sur les autres fauteuils Noblechairs ou des autres autres marques.

Si nous tenons à utiliser le coussin des cervicales, nous glissons ce dernier en l’insérant par la partie haute du dossier.
En le positionnant au niveau de l’appui-tête, il risque plus de nous gêner qu’autre chose, à moins de mesurer plus de 1.95 mètre.

On peut le descendre au maximum au niveau de l’ouverture du dossier.

On constate alors que le coussin ne repose pas à plat contre le dossier en raison de l’épaisseur accrue du sommet du Legend.
On note au passage l’efficacité des extensions renforçant les points de fixation des sangles élastiques.
La tension est mieux repartie tout en tirant nettement moins sur les coutures de la housse.

Forcement, la sangle est visible à l’arrière du dossier.

Quant au coussin dédié à nos lombaires, on peut simplement le poser au fond de l’assise.

Ou installer les sangles afin d’ajuster sa position à la hauteur désirée.

On passe les sangles à travers l’ouverture du dossier et nous avons le Legend habillé de “jolies” bretelles.

Toutefois, ce coussin devrait vite être rangé dans le placard, car nous rappelons que le fauteuil reprend le réglage intégré des lombaires du modèle Hero.

La matière en polyuréthane qui recouvre le plateau est plus agréable que le tout plastique.
De plus, la surface dudit plateau reste conséquente pour accueillir à “bras ouvert” nos coudes et avant-bras.
En général, j’ai plutôt tendance à avancer chaque plateau afin de poser confortablement mes coudes quand je suis assis devant mon bureau.
Mais avec ce fauteuil, les montants des accotoirs sont inclinés vers l’avant, je règle du coup leur position plus en arrière.

Ces accoudoirs bénéficient du concept 4D, nous allons pouvoir les ajuster dans “tous les sens” !
En hauteur, en avant, en les écartant ou en modifiant leur orientation de + à – 25°.
Bref ! De quoi régler la position aux petits oignons.
Je dois avouer qu’une fois que l’on a goûté à ce genre de réglages, on ne peut plus s’en passer.
A noter que nous n’avons que peu de jeu sur ces accoudoirs, le minimum permis pour rendre les différents réglages souples et sans point dur.
N’oublions pas que pour modifier leur axe d’orientation, il faut interagir sur le même bouton qui permet de plus ou moins les avancer.

On peut incliner le dossier par rapport à l’assise de 90° à 135°.
Nous avons donc une amplitude de 45° vers l’arrière par rapport à la position verticale du dossier.
Avec les 11° de basculement de l’assise, on peut vite se retrouver la tête quasiment en bas !
A ce propos, il vaut mieux bloquer le mécanisme de basculement de l’assise si l’on ne veut pas avoir la sensation de tomber en arrière.
Toutefois, même le dossier incliné au maximum, la base en aluminium fait bien son travail et le fauteuil reste stable!
Du moment que l’on reste un tant soit peu tranquille : on accompagne le dossier sans non plus se jeter vers l’arrière tout en levant les jambes, sinon c’est bien la culbute assurée.

L’inclinaison se fait par le biais de la manette placée à droite du fauteuil, nous avons comptabilisé 11 crans d’arrêt. Ces derniers sont très bien marqués.
La forme cylindrique de cette manette rend sa manipulation très agréable. De plus, elle est positionnée à distance de l’assise ce qui évite de griffer ainsi le cuir synthétique.
Vous n’arrivez pas à actionner la manette, elle vous semble bloquée…
Vérifiez que vous avez bien retiré la vis de sécurité avant de vous acharner dessus (non, ce n’est pas du vécu)
Le retour du dossier à sa position initiale n’est pas du tout freiné. Le dossier se positionnant à distance de l’assise, du coup, si nous n’accompagnons pas le dossier dans sa position verticale, il faut s’attendre à une bonne petite tape dans le dos.

Le mécanisme qui prend place sous l’assise est doté de deux manettes.
Celle de droite permet d’intervenir sur la hauteur du fauteuil Legend.

On bascule le palier vers le haut pour que le mécanisme interagisse sur le piston.
Pour soulever l’assise, on déleste le fauteuil de notre popotin.
Inversement pour abaisser l’assise, on pose “son poids” sur le fauteuil tout en maintenant le palier vers le haut.
Nous avons une amplitude de 100 mm. La position la plus basse est à 48 cm du sol par rapport au plateau supérieur de l’assise, la position la plus haute remonte le tout à 58 cm du sol.
Pour rappel, le vérin supporte en théorie un poids maximal de 150 kg.

La manette de gauche permet de bloquer le mécanisme de bascule de l’assise.
On peut jouer sur ce mécanisme de deux manières différentes.
On laisse le ressort de tension libre et, en fonction de notre position, le siège bascule plus ou moins en arrière sur 11° d’amplitude.
On peut aussi jouer sur la tension dudit ressort en tournant la molette.
Plus on contraint le ressort, plus il est dur de faire basculer l’assise, et inversement plus on relâche la contrainte, plus il est aisé de faire basculer l’assise simplement en donnant un léger élan vers l’arrière façon Rocking-Chairs.

On bloque la bascule en abaissant le palier de la manette de gauche. L’assise reste alors dans sa position initiale à l’horizontale.
Nous pouvons aussi bloquer l’angle de bascule, nous avons alors 3 positions de blocage en plus de la position initiale, reparties sur les 11° d’angle de bascule.

A noter que nous avons positionné les leviers de manière à avoir les paliers dirigés vers l’avant du fauteuil. Toutefois, ces leviers ne sont pas montées au préalable sur les tiges du mécanisme de bascule.
Nous pouvons les installer en orientant les paliers vers l’arrière du fauteuil. A nous de voir ce qui nous convient le mieux pour les manipuler une fois assis sur notre Legend.

L’aspect général de ce fauteuil respire la qualité.
Noblechairs demeure une référence dans ce genre de produit.
La finition est bel et bien au rendez-vous et nous apprécions le soin apporté aux assemblages des différentes pièces de cuir synthétique. Notre exemplaire ne laisse apparaître aucun défaut, tant au niveau des coutures ou de l’agencement des différentes pièces du revêtement.

Et me voici, moi, cucmag, du haut de mon 1.85 m et avec mes 88 kg à la dernière pesée. Histoire de donner un ordre d’idée sur mon gabarit.
Ma morphologie est plutôt en forme de “H” (120 cm de tour au niveau des épaules, 108 cm au niveau du ventre et 110 cm au niveau des hanches).
Le dossier se révèle ferme comme sur la majorité des fauteuils. Toutefois, il n’est pas aussi plat que le dossier du modèle Epic que j’utilise au quotidien.
Contrairement à ce dernier, nous avons un renflement qui se positionne dans la zone supérieure de ma région lombaire.

Il s’agit d’une spécificité liée au réglage intégré du soutien lombaire que le Legend a repris du modèle Hero.
Quelques tours dans le sens horaire permettent de passer du réglage minimal au réglage maximal.
Je ressens bien l’amplitude de convexité qu’engendre la manipulation de la molette et je trouve que le soutien joue très bien son rôle et cela même sans avoir à tourner la molette à fond.
En raison de la présence des caches, sa position se révèle être un peu trop haute, ce qui demande une petite gymnastique à notre bras pour poser la main dessus.
L’autre regret est l’absence d’une mousse à mémoire de forme sur cette partie du dossier, placée sous le revêtement en cuir synthétique. En effet, tout en étant plaqué au fond du Legend, me tenant bien droit, le soutien des lombaires bien ajusté à ma morphologie, je sens bien la présence, la fermeté de la courbe engendrée par le réglage de ce soutien.

Pour le moment je laisse de côté le coussin dédié au bas du dos et j’installe celui pour les cervicales.

J’ajuste sa hauteur en fonction de ma taille de manière à ce que ma nuque repose naturellement sur son revêtement en microfibre.
Voici une photo indiquant sa position.

Voilà ce que cela donne de profil.
Pas de souci, ma nuque épouse la forme de cet oreiller.
Enfin presque.
Le rembourrage a beau être moins ferme que la mousse qui prend place dans le traversin des lombaires, il lui confère une bonne épaisseur.

Une épaisseur un peu trop excessive à mon gout.
Autant sur les autres modèles de la marque, je n’ai pas de souci, autant sur le Legend, le coussin me gêne. Ce ressenti est clairement accentué par les dimensions de l’appui-tête du Legend.
Deux solutions : je le mets pour le moment de côté ou j’effectue une cure d’amaigrissement au rembourrage en lui retirant la quantité suffisante de matière (ceci implique une incision au niveau de la housse interne).

Jusqu’à présent, on parle de ma position théorique, celle que je devrais adopter, assis bien au fond du Legend, le dos bien droit.
Ainsi, ma tête demeure en contact avec la partie haute du dossier du Legend, ce qui n’est pas le cas avec les autres fauteuils Noblechairs où je dois pencher ma tête en arrière pour qu’elle touche le dossier.
Dans la pratique, j’ai beau utiliser un fauteuil Noblechairs depuis quelques années, ce n’est pas pour autant que je modifie mes habitudes (ou peut-être me suis-je trop habitué à mon Epic).
Toujours est-il que dès que je travaille en tapant cet article sur le clavier, je vais avoir tendance à m’avachir quelque peu et décoller ma tête du haut du dossier (je ne vous parle même pas de ma posture lorsque je traine sur le net…).
Plus ou moins relâché, les épaules qui perdent le contact avec le dossier, forcément le dos s’arrondit et la convexité engendrée entre en conflit avec la partie basse du dossier où se situe le soutien lombaire intégré.
D’où (aussi) mon regret de l’absence d’une mousse à mémoire de forme sur cet emplacement.

Du coup, je remets en place le coussin des cervicales ?
Non, il est toujours trop épais à mon gout et pour peu que je me redresse, les épaules revenant au contact du dossier, il va venir s’intercaler de manière excessive.

Tant qu’à tester les accessoires, j’ai installé le coussin des lombaires (molette du soutien intégré réglée au minimum).
En l’intercalant à une hauteur adéquate qui sied avec la courbure de mes lombaires, mon bassin se retrouve “projeté” vers l’avant de l’assise.
La densité de la mousse ne fait pas du tout oublier sa présence et je ressens un sacré pavé dans mon dos.
Bref, pour ma part, je l’ai remis dans son emballage plastique.

On fait un effort et je me tient droit…

Mais pour cela, je règle l’inclinaison du dossier en le relevant quasiment à 90° et j’ajuste la hauteur des accoudoirs en fonction de la hauteur du bureau.

Le Legend me permet d’adopter la posture optimale, mais…
Mais même si je ne tape pas qu’avec deux doigts, j’ai toujours tendance à regarder les touches clavier.
Du coup, je baisse la tête et les épaules se relâchent. Cela ne devrait pas arriver si je tapais sans regarder le clavier tout en fixant l’écran droit devant moi.

En ce qui concerne l’aspect des renforts latéraux, ils demeurent à bonne distance de mes flancs.
L’écartement et l’évasement des renforts du dossier font que je ne suis pas du tout engoncé, me donnant pas mal de liberté de mouvement. Cette largeur permet aux personnes de plus forte corpulence d’y trouver leur compte alors qu’ils vont se sentir plus à l’étroit dans le fauteuil Epic.
Ce n’est pas le cas pour ma part, je reste encore bien à l’aise même dans la série Epic, bien plus qu’au sein du T3 Rush de Corsair où les renforts latéraux viennent littéralement au contact de mes flancs.
Après, cela reste une notion subjective. Certains préfèrent être bien calés et d’autres avoir un peu plus de liberté de mouvement.
Par contre, il est clair que mes épaules sont plus à l’aise sur le Legend que dans le fauteuil Epic, même s’il faut que je me tienne vraiment bien droit pour être réellement gêné par ces renforts.

Position relaxée.
Je bloque la bascule de l’assise avec le levier de gauche et je tire sur la poignée cylindrique pour incliner le dossier à sa position maximale.
Que dire sinon que ma tête se positionne plus dans la partie basse de l’appui-tête.

Le contact n’est alors pas des plus confortable, aussi je décide de laisser le coussin à portée de main, car il va venir dorloter ma nuque.

Il faut vraiment que le dossier soit incliné à fond pour que ma tête glisse sur la partie basse de cet appui-tête.

Qu’en est-il de la partie inférieure de mon corps ?
Il s’avère que c’est surtout au niveau de l’assise que la sensation de confort prend tout son sens. Cela dépend aussi des goûts de chacun, ainsi, certains préfèrent un contact bien ferme et d’autres un contact un peu plus souple. On oublie le côté trop souple, car il s’agit avant tout d’un fauteuil de bureau et non de salon.
Je ne vais pas vous mentir, quel que soit le modèle ou le revêtement qui habille le fauteuil, cela ne modifie pas mon ressenti en matière de confort.
Le fauteuil Legend est un produit Noblechairs et comme il se doit, il reste ferme et même bien ferme.

Les renforts latéraux de l’assise ne sont que peu relevés et cela procure une totale liberté de mouvement à mes cuisses.
J’ai déjà ce ressenti avec l’assise du modèle Epic, mais ses renforts ne sont pas aussi prononcés que sur un fauteuil comme le Skiller SGS4 de Sharkoon qui viennent refouler les cuisses au centre de l’assise.
Et si comme moi, vous avez tendance à rabattre l’une de vos jambes sur l’assise, vous ne serez pas du tout gêné pour prendre cette (mauvaise) posture.

